Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale du droit à l’avortement. Elle se tient dans un contexte où l'on assiste à une montée de l’opposition à ce droit en Europe et dans le monde. Sans oublier que, dans de nombreux pays, les femmes n’ont toujours aucun accès au droit à l’IVG. Voici un document historique: le discours de Simone Weil de 1974, en faveur du projet de loi donnant le droit à l'IVG, à l'Assemblée Nationale française.}
Masexualite.ch – des informations sérieuses
Vous ne trouverez ici ni conseils, ni "trucs" pour de meilleures "performances sexuelles", ni de sujets scabreux ou d'allusions moqueuses, ni de mots irrespectueux ou vulgaires, mais des informations et actualités sérieuses en matière de santé sexuelle et reproductive et de droits sexuels. – A propos
20.06.2023 - Nous n'avons pas pu poursuivre nos activités, mais allons pouvoir les reprendre fin 2024. Merci pour votre compréhension.
ACTUALITE
Journée mondiale du droit à l'interruption de grossesse
Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale du droit à l’avortement. Elle se tient dans un contexte où l'on assiste à une montée de l’opposition à ce droit en Europe et dans le monde. Sans oublier que, dans de nombreux pays, les femmes n’ont toujours aucun accès au droit à l’IVG. Voici un document historique: le discours de Simone Weil de 1974, en faveur du projet de loi donnant le droit à l'IVG, à l'Assemblée Nationale française.}
"Ma santé – Mon choix!" - une pétition à soutenir
Les personnes concernées par une interruption de grossesse en Suisse, subissent encore trop souvent des discriminations et rencontrent de nombreux obstacles dans leur parcours, rappelle SANTÉ SEXUELLE SUISSE (SSCH) qui se mobilise par une pétition pour réclamer la suppression de l’avortement du code pénal et améliorer l’accès dans notre pays à ce droit fondamental.
Comme le demande SANTE SEXUELLE SUISSE, "vous aussi signez la pétition 'Ma santé – Mon choix!' pour, ensemble, faire entendre notre voix !"
L'objectif:
- Qu'en Suisse, l’interruption de grossesse soit supprimée du code pénal et qu’elle soit considérée avant tout comme une question de santé ;
- L’autodétermination des personnes concernées soit garantie afin qu’elles aient le droit de faire leurs propres choix pour leur santé.
SANTE SEXUELLE SUISSE souhaite atteindre 10’000 signatures jusqu’au 1er octobre 2022, date du 20ème anniversaire de l’entrée en vigueur de l’actuelle règlementation en matière d’avortement (régime du délai).
Les signatures seront déposées au Parlement afin d’appuyer ces revendications et l’initiative parlementaire déposée dans ce sens..}
Ellen Weigand
Pour signer la pétition et source: https://www.sante-sexuelle.ch/nos-activites/petition-masantemonchoix
La dyspareunie - rapports sexuels douloureux au féminin
25/02/2022 – Un trouble sexuel pour lequel il faut consulter
Par ignorance ou par honte, les femmes souffrant de rapports sexuels douloureux – appelés dyspareunie – n’en parlent souvent pas, sauf dans l’anonymat des forums de discussion féminins.
Pourtant, les jeunes filles et femmes souffrant de douleurs durant les relations sexuelles ne sont pas rares: selon les études, entre 8 et 21,8 % d’entre elles, de tout âge, souffrent d’une période de douleurs gênantes (dyspareunie) durant les rapports sexuels, et au moins 4 % d’entre elles de façon sévère.
Première cause de mariages non consommés
Les rapports sexuels douloureux sont d’ailleurs la première cause de mariages non consommés. Souvent, les femmes souffrant de dyspareunie ou de vaginisme ont un partenaire très patient et tolérant qui accepte de vivre sans sexualité ou sans pénétration vaginale. En savoir plus
Don du sang: projet de loi en consultation pour des droits égaux pour les hommes homosexuels
La Commission de la santé du Conseil national a, enfin, lancé la consultation – jusqu'à fin mai prochain – sur un projet de loi sur le don du sang en Suisse, afin de l'ouvrir aux homosexuels masculins aux mêmes conditions qu'aux autres donneurs et donneuses.
Hier, la Commission de la santé du Conseil national a – enfin a-t-on envie de dire – lancé la consultation sur un projet de loi sur le don du sang en Suisse, afin de l'ouvrir aux homosexuels masculins. Actuellement, ils doivent s’abstenir de "tout" rapport sexuel pendant... 12 mois avant d’être autorisés à donner leur sang. Et cela même s'il s'agit de rapports sexuels avec un partenaire stable.
Un régime intolérable, et l'un des plus stricts en comparaison aux autres pays occidentaux, note les membres de la cCmmission. D'ailleurs, jusqu’en 2017, les hommes concernés étaient tout simplement exclus à vie du don du sang lorsqu'ils avaient eu ne serait-ce que le moindre rapport sexuel, protégé ou non, avec un autre homme.
Règles en matière de sexualité identiques pour toutes et tous
La Commission de la santé estime notamment qu'il est nécessaire que des règles identiques s’appliquent à toutes les personnes entretenant un partenariat sexuel exclusif depuis un certain temps. Les donneurs et donneuses de sang sont donc à soumettre aux mêmes conditions en ce qui concerne les rapports sexuels.
A savoir: exclusion du don du sang en cas de relation sexuelles avec plusieurs partenaires au cours des 12 derniers moi, ou en cas de nouveau ou nouvelle partenaire sexuel·e au cours des 4 derniers mois. Et cela, quel que soit le sexe du donneur ou de la donneuse et de son ou sa partenaire.
Un sujet fleuve
Cette question a été discutée depuis des années et à plusieurs reprises au Parlement. Ainsi, le 15 juin 2015, Daniel Stolz (PLR, BS) avait interpellé le Conseil fédéral en demandant: "L'exclusion des homosexuels du don de sang est-elle contraire au principe de la proportionnalité?" Il y notait que le 29 avril de cette année, la Cour de justice de l'Union européenne avait publié un arrêt relatif à l'interdiction faite aux homosexuels de donner de leur sang en France (arrêt ECLI:EU:C:2015:288 dans l'affaire C-528/13). "Selon cet arrêt, l'exclusion définitive pourrait constituer une atteinte au principe de la proportionnalité si le 'comportement sexuel' est l'unique motif d'exclusion", rappelle l'interpellant.
Et Daniel Stolz de constater qu'une telle interdiction devrait être en adéquation avec la situation épidémiologique du pays concerné, prévoir d'autres motifs d'exclusion, tenir compte des tests de dépistage existants (notamment pour le VIH) et prendre en considération des règles moins contraignantes qu'une exclusion définitive. "
Réduire la pénurie de donneurs
Le Bâlois avait encore relevé que "permettre aux homosexuels de donner de leur sang, le cas échéant à des conditions strictes, pourrait contribuer à réduire la pénurie de sang en Suisse."
La consultation se termine à la fin mai prochaine.
Appel à contribution: santé, bien-être et soins en santé de la population LGBTQI+
BMC, l'éditeur scientifique en libre accès appelle à contributions sur des thèmes traitant des disparités en matière de santé au sein de la population LGBTQI+, telles les expériences vécues en tant qu'utilisateurs·trices de soins de santé ou dans la formation et l'éducation des professionnels en santé des personnes LGBTQI+. Délai au 31 mars 2022.
Pour célébrer le mois des fiertés et soutenir l'objectif de développement durable (ODD3) des Nations unies "Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge" et l'ODD5 "Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles", BMC Public Health a lancé une collection sur la santé des personnes LGBTQI+. Dans ce cadre, elle appelle les chercheurs et chercheuses à contribution.
(Lire l'article)
Le consentement dès l'enfance: Donne un beau bec
Une chronique de Sophia Lessard, toujours d'actualité, notamment durant les fêtes:
Quand vous étiez petit (...), sous le sceau de la politesse, on vous a probablement appris qu'il était de mise d'embrasser les gens qui arrivent à la maison ou qui en repartent.
Révéler son orientation sexuelle au bureau? Plutôt non
Un sondage mené dans 14 pays européens montre que 42% des employé·e·s interrogé·e·s préfèrent ne pas parler de leur orientation sexuelle dans le cadre du travail. Notamment par crainte d'être rejeté·e·s.
Un sondage mené par Manpower Group dans 14 pays d'Europe montre que 42% des personnes interrogées ne révèlent pas leur orientation sexuelle ou leur genre sur leur lieu de travail. D'une part par peur du rejet et des éventuelles attaques des collègues et employeurs et employeuses (environ 26% des interrogé·e·s), d'autre part de crainte de manquer des opportunités de carrière (environ 20%).
En savoir plus ( Source: 20 minutes.ch, 20.07.2021
L'actu en commentaire - d'actualité à l'infini
Les courageux témoignages des victimes d'inceste
06/02/2021 – Chapeau à toutes celles et ceux qui ont franchi cet immense pas pour dénoncer l'indicible, l'impensable! Leurs témoignages sont utiles également aux autres personnes ayant subi de tels actes criminels.
Les langues se délient, courageusement! Merci pour ces témoignages de personnalités de Suisse romande dans le magazine L'illustré.
Dénoncer l'inceste et les abus sexuels est un pas extrêmement difficile, mais peut être salvateur, et peut-être l'un des moyens de dissuader certains auteurs. Et en tous cas un moyen de montrer qui est le/la coupable de ces crimes dont les personnes qui ont dû les subir enfant se sentent souvent coupables (du moins partiellement) et honteuses elles-mêmes jusqu'à l'âge adulte et parfois, si elles n'en parlent pas, jusqu'à la fin de leur vie même. Ces témoignages publics peuvent les aider à faire aussi le pas de la dénonciation.
Plus on en parle dans les médias, mieux c'est
L'impact des témoignages et actualités sur l'inceste est toujours plus grand lorsqu'il touche des personnalités publiques, des stars et artistes. Constat un peu désolant, mais dont il faut tirer l'avantage pour toucher et informer le plus grand nombre afin de soutenir les personnes à qui on a fait subir des abus sexuels et transmettre les informations et messages de prévention. Ce qui va certes être le cas avec ce qu'on va probablement appeler l'affaire "Richard Berry" dont la fille, Coline Berry-Rojtman (45 ans), vient de porter plainte contre son père et son ex-compagne en France pour "des faits de viols ou d’agressions sexuelles incestueux, et de corruption de mineure", comme le rapportent les journaux français, dont Libération qui a publié hier les détails de ce qu'on sait à ce jour sur cette terrible affaire.
Il y a 30 ans, lorsque j'ai commencé à parler de ce sujet en tant que journaliste, je devais me battre pour faire passer mes articles et des témoignages de personnes ainsi violentées au plus profond de leur être. Aujourd'hui, on leur donne bien plus souvent la parole – parfois encore davantage pour vendre les journaux que pour faire avancer la lutte contre ces actes criminels. Mais peu importe leur motivation finalement. Car plus on en parle, plus on dénonce et incite ainsi d'autres à le faire, mieux on pourra lutter contre ces crimes, faire condamner les auteur·e·s et surtout, aider les personnes auxquelles ils et elles ont fait subir cela à se reconstruire du mieux possible.
L'indispensable prévention
Un mot encore aux parents: parlez de l'inceste et des abus sexuels avec vos jeunes enfants, dites-leur ce qui est normal ou pas, et que lorsqu'ils ou elles se sentent mal lorsque tonton, la cousine, l'ami de la famille et même papa ou maman les embrasse, les touche, et d'autres gestes et mots déplacés encore(!), ils et elles peuvent/doivent vous le dire sans crainte – et prenez leurs impressions et malaises au sérieux!
Je recommande à ce sujet l'excellent guide et bestseller de la sexologue et spécialiste en #prévention des abus sexuels Jocelyne Robert: "Te laisse pas faire - Les agressions et les abus sexuels expliqués aux enfants" paru l'an dernier.
Où trouver aide et conseil en Suisse romande
Quant aux victimes, en Suisse romande, elles peuvent demander conseil et aide notamment aux Centres LAVI (Aide aux victimes d'agressions) de leur canton et/ou à l'association ESPAS.
Ellen Weigand, directrice www.masexualite.ch
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Lu sur le web
Les bienfaits des rapports intimes sur le stress
01/02/2021 – Interviewée par le magazine français Top Santé, la psychologue et sexologue belge Magali CrosetCalisto** explique pourquoi le sexe est bénéfique pour réduire le stress et contribue à une meilleure santé en général.
"Le sexe est un formidable anti-stress et ce n’est pas qu’une idée reçue ! De nombreuses recherches médico-psychologiques le prouvent. L’OMS considère d’ailleurs qu’une sexualité harmonieuse est un outil de lutte contre le stress et l’anxiété. Pour ma part, j’ai mené un travail de recherche sur plusieurs années pour comprendre tant les "liaisons dangereuses" que les "liaisons heureuses" entre stress et sexe. Le résultat est probant, la sexualité est une réelle source d’énergie, mais aussi un antidépresseur propice à la préservation de l’équilibre humain." (extrait de l'interview)
- *Magali Croset-Calisto est l'auteure du livre "Moins de stress grâce au sexe" (Ed. Albin Michel, 2019) que nous vous recommandons.
A lire sur TopSanté
Enjeux trans
Nouveau guide: Mieux nommer pour mieux comprendre
11/01/2021 – Le guide "Mieux nommer pour mieux comprendre - changer de regard sur les réalités de la diversité de genre et les enjeux trans", élaboré par le Conseil québécois LGBT et Ensemble contre l'intimidation "offre des outils pratiques aux médias et aux services de soutien de première ligne qui interagissent, directement ou indirectement, avec des personnes trans.
Il vise non seulement à prévenir les situations problématiques et les propos maladroits, mais aussi à faciliter des interactions bienveillantes et respectueuses."(lire la suite)
Cyber-grooming: comment les pédophiles attirent des ados on-line!
Depuis le 27 novembre dernier, Prévention.ch fait une campagne d'information sur le cyber-grooming, soit la prise de contact d'un adulte avec un mineur via les réseaux sociaux en vue de l'entraîner à des actes d'ordre sexuel ou de l'exploiter sexuellement.
Cliquez sur l'image pour voir le clip-vidéo – à partager largement. ©PSC
Depuis le 27 novembre dernier, Prevention.ch (Prévention Suisse de la Criminalité) fait une campagne d'information sur le cyber-grooming, soit la prise de contact d'un adulte avec un mineur via les réseaux sociaux en vue de l'entraîner à des actes d'ordre sexuel ou de l'exploiter sexuellement.
La campagne d'information est menée par la diffusion d'un clip vidéo destiné à rendre attentif à cette forme particulière de délit en ligne. Il montre une jeune fille qui est entrée en contact avec un tel prédateur sexuel et demande à sa mère si elle peut le rencontrer..."
On parle de cybergrooming (pédopiégeage en ligne) lorsqu’un adulte (le groomer) utilise les réseaux sociaux, les forums de discussion ou les sites de jeux vidéo pour appâter un enfant ou un adolescent", explique Prévention.ch.
Lisez sur le même thème comment la police vaudoise piège les auteurs de cyber-grooming dans cet article de 24heures du 15.12.2020
Un lieu d'accueil pour les femmes victimes de violences ouvert dans le Chablais valaisan
Les femmes victimes de violence et leurs enfants vivant dans le Chablais ont enfin aussi un refuge gratuit pour échapper à leur agresseur et bénéficier des conseils adéquats. Infos et conseils pratiques.
L'anonymat des femmes cherchant refuge dans ce nouveau lieu d'accueil y est assuré et elles recevront conseils et informations de la part des professionnels du réseau valaisan, comme l'indique la radio locale Rhône FM.
Le refuge sera en phase test jusqu'à la fin 2021, avant de, espérons-le, être pérennisé. Le lieu précis où il se situe reste bien sûr confidentiel aussi, afin d'assurer la sécurité des femmes qui viennent y chercher de l'aide.
Cadre légal
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la Loi cantonale valaisanne sur les violences domestiques. Celle-ci prévoit, à l'art. 15, que les services de l’Etat « veillent à ce que l’offre disponible en matière de structures d’accueil d’urgence et d’accompagnement des victimes et de leurs enfants réponde aux besoins ».
La Convention d’Istanbul, entrée en vigueur en Suisse le 1er avril 2018, va dans ce sens également.
En 2019, les trois structures d'accueil existantes en Valais ont hébergé 81 personnes, dont 47 adultes et 34 enfants, pour un total de 923 nuitées d’adultes et 903 nuitées d’enfants.
Pour des raisons de confidentialité, aucune précision ne peut être donnée sur la localisation des différents foyers.
Comment réagir en cas de violence domestique
Voici comment réagir et trouver de l'aide en cas de violence domestique – des conseils issus de la Plateforme cantonale valaisanne Egalité, Famille, Violence:
- Appelez la police (tél. 117). En cas de violence, de menace ou de harcèlement, la police peut prononcer à l’égard de l’auteur-e de violence une expulsion immédiate du domicile. La police vous renseignera également sur les démarches à entreprendre.
- Contactez un centre LAVI (VS, VD). Il vous conseillera et vous guidera dans vos démarches.
- Quittez le domicile. Vous avez en tout temps le droit de quitter le domicile conjugal avec vos enfants.
- Demandez des mesures civiles. Vous pouvez en demander à un-e juge qu’il/elle prenne des mesures, par exemple en interdisant à votre partenaire d’approcher certains lieux et de prendre contact avec vous.
- Faites constater vos blessures par un-e médecin. Cela vous permettra de conserver une preuve que vous pourrez utiliser ultérieurement dans vos démarches.
- Un autre site utile: violencequefaire.ch
Source: Rhône FM, 3 septembre 2020
EW, www.masexualite.ch
Le sexe à distance a fait plus d'adeptes encore depuis le début de la pandémie
Les livecams ont changé les habitudes en matière de marchandisation du sexe et de sexe à distance, avec une consommation qui va croissant. "Rien qu’en Suisse, les occurrences du terme «camgirl» tapées dans Google ont doublé à trois reprises entre le 29 mars et le 9 mai."
C'est l'un des constats d'une étude socio-économique menée à l'Université de Neuchâtel. Qui note aussi que les "séquences pornographiques diffusées en direct sur la toile mettent en scène entre 300'000 et 500'000 personnes – des femmes dans la grande majorité – pour une clientèle largement masculine d’au moins 500 millions d’adeptes. "
L'étude est réalisée dans le cadre d'une thèse de doctorat en économie territoriale actuellement menée à l’Université de Neuchâtel par Salomé Donzallaz de l’Institut de sociologie de l’Université de Neuchâtel et membre du Groupe de recherche en économie territoriale (GRET) et Olivier Crevoisier, professeur d’économie territoriale et directeur du Groupe de recherche en économie territoriale (GRET) de l’Institut de sociologie de l’Université de Neuchâtel.
Effets de la numérisation sur la sexualité et sa marchandisation
Comme on peut lire dans l'introduction du Working Paper* sur leur étude qui vient d'être publié:
"La numérisation touche des aspects de plus en plus nombreux et intimes de la vie quotidienne. Elle s’accompagne souvent d’une individualisation et d’une marchandisation des activités. La sexualité est un champ privilégié pour cerner ces changements car, depuis le Minitel, elle a toujours représenté une part importante des activités en ligne, et paradoxalement, elle est l’activité de contact physique par excellence."
"Dans le champ des activités sexuelles marchandes (ASM), on observe de profondes modifications liées à la numérisation", relèvent les auteurs. Et cela "tant du point de vue de l’organisation générale des différentes industries en concurrence, que des pratiques des clients/consommateurs. "
L'enquête examine notamment "l’innovation que constitue le livecam, une activité qui a connu un développement très important depuis 2014." Et, "Dans une perspective territoriale, cet article cherche à comprendre comment et pourquoi s’opère cette substitution, en lien avec la numérisation de ces activités. "
- Lire le Working Paper: NUMÉRISATION, INNOVATION ET FORMES TERRITORIALES : LES ACTIVITÉS SEXUELLES MARCHANDES ENTRE RACOLAGE ET LIVECAM, Salomé Donzallaz, Olivier Crevoisier
EW, www.masexualite.ch
BILLET D'HUMEUR – N'est pas spécialiste en sexualité ni sexologue qui le prétend
16/11/2020 – Parler de sexualité ou enseigner dans ce domaine est aujourd'hui devenu une mode, une vague sur laquelle surfent bon nombre d'opportunistes, se nommant eux-mêmes des professionnel-le-s spécialistes, "sexologues", "sexologues cliniciens", créant des "centres de..." , voire des "centres suisses..." ou "instituts de recherche..." et autres "centres de formation spécialisés en..." (des termes non protégés, et que n'importe qui peut donc utiliser sur son enseigne, son site internet, ses pages sur les réseaux sociaux, etc.), donnant conférences, cours professionnels, ateliers et autres séminaires, ainsi que des consultations individuelles et de couple.
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